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L’eau est au coeur de notre histoire

« Comme la langue, l’eau est beaucoup plus qu’un simple outil pour les Québécois, c’est un symbole fondamental, qui fait partie non seulement de notre patrimoine mais de notre inconscient collectif. L’eau nourrit les corps, les imaginaires, la littérature, le cinéma, les chansons. S’y attaquer, c’est blesser ce que nous avons de plus précieux, c’est voler notre identité. »  I Hélène Pedneault (1999)

L’eau est une composante essentielle de l’identité québécoise et, a fortiori, de celle des Premiers Peuples.

L’eau est une richesse et un bien commun de la population québécoise depuis des siècles.

C’est en 1960, sous la gouvernance de Jean Lesage, que s’ouvre une époque qui change le visage du Québec : la Révolution tranquille. Sous le slogan de « Maître chez soi », on assiste à la mise en place de l’État-providence. La priorité est mise sur le développement économique, entre autres, par la nationalisation des compagnies privées en électricité et par l’élaboration de grands projets hydrauliques, rendus possibles par la présence de grandes rivières. 

CINÉMA – Visionner le Fleuve aux grandes eaux, animation de Frédéric Back, porteur d’eau.

TRADITIONS – Déclaration nationale sur l’eau de l’Assemblée des Premières Nations

« L’eau occupe une place spéciale dans les traditions anishinaabes. Reconnaître que l’eau, c’est la vie, que l’eau a un esprit. Voilà un pilier des croyances anishinaabes. L’eau est toujours présente dans les cérémonies. » I Aimée Craft, professeure en droit à l’Université d’Ottawa, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau. 

FOCUS MONDE

Dans d’autres pays, on considère que l’eau peut être un esprit vivant, une personnalité juridique. En Nouvelle-Zélande, le fleuve Whanganui a été reconnu comme un être vivant. Ainsi, il a des droits, comme toute autre personne, tout autre être vivant.

© Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL)

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