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L’eau est indispensable à notre bien-être

Une eau de qualité est essentielle au maintien de l’intégrité des écosystèmes aquatiques et à notre bien-être. Au contraire, une eau de qualité insuffisante compromet, notamment, le maintien de populations floristiques et fauniques, l’approvisionnement en eau potable et la baignade, et peut avoir des conséquences sur la santé des écosystèmes, sur la santé humaine, la sécurité et le mode de vie des populations de même que sur l’économie des secteurs touchés, reliés aux activités récréatives et touristiques par exemple.  

 

L’eau nous permet d’avoir du fun : on pense à la baignade, planche à voile, planche à pagaie, au canot, kayak, à la méditation, pêche, à la contemplation, etc. Chacun y trouve son compte!

D’après une étude réalisée par la Chaire de tourisme Transat ESG UQAM (2017), au Québec, 55 % des personnes interrogées pratiquent une activité aquatique. 24 % des Québécois pratiquent le canot en eau calme. Nous affectionnons aussi le rafting (6 %), le kayak de mer (6 %), la planche à pagaie (6 %), la voile (4 %), le canot et le kayak en eau vive (respectivement 4 % et 3 %), ainsi que la planche à voile (2 %). En effet, 72 % des personnes interrogées avaient pratiqué l’une de ces activités au cours de l’année : en faites-vous partie? 

Se baigner dans une eau polluée, c’est dangereux pour la santé. Mais pourquoi ? 

Pour comprendre, retournons aux sources, et faisons appel à la science : en observant une goutte d’eau au microscope, il est possible d’y découvrir de petites particules et même, parfois, des micro-organismes qui s’agitent. La présence de ces substances dans l’eau influence sa qualité. En effet, il existe dans l’eau des rivières, du Saint-Laurent, des lacs et des nappes souterraines une grande quantité de matières dissoutes ou en suspension, tels que des minéraux et des substances alimentaires – les nutriments, dont le phosphore et l’azote. Entraînés par l’érosion et le lessivage des sols, ainsi que par les eaux usées urbaines, ces derniers se retrouvent parfois en trop grande quantité dans les écosystèmes aquatiques. Des concentrations de nutriments trop grandes peuvent causer l’eutrophisation du milieu, soit une dégradation reliée à la surproduction d’algues qui étouffent les plans d’eau en diminuant l’oxygène dissous. En plus d’avoir un impact sur la biodiversité, l’eau peut devenir malpropre et parfois même malodorante, nous empêchant ainsi de pratiquer nos activités favorites.  

Voici quelques pistes pour vous aider à réduire l’apport de phosphore et d’azote dans votre lac: 

  • Assurez-vous que votre installation septique ou système de traitement des eaux usées fonctionne adéquatement. 
  • Utilisez des produits domestiques biodégradables et sans phosphates, de plus en plus répandus sur le marché. La concentration en phosphore (phosphate) des produits ménagers produits, vendus et importés au Canada est déjà réglementée.
  • Éliminez l’utilisation de fertilisants pour l’entretien votre pelouse et favorisez l’ensemencement de trèfles et de graminées – les légumineuses comme le trèfle ont la propriété de produire naturellement l’azote nécessaire à la croissance des végétaux tout en restant dans le sol.
  • Minimisez l’utilisation de compost pour votre jardin et vos plates-bandes en prenant bien soin de l’enfouir dans le sol afin de limiter le ruissellement des nutriments en surface. 
  • Conservez les plantes riveraines indigènes. Celles-ci réduisent l’érosion du sol et absorbent une partie des nutriments contenus dans les eaux de ruissellement. En plus, parce qu’elles sont adaptées au climat, elles ne requièrent pas ou peu de fertilisants et sont plus résistantes aux maladies et aux ravageurs.

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